Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/71

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Il divise le rite d’adoption égyptien en trois degrés ; dans celui d’Apprentie, le discours représente Adonaï comme le génie de l’orgueil et le serpent tentateur de la Genèse comme le principe éternel du bien ; dans celle de Compagnonne, le symbolisme du rituel impose la nécessité de réhabiliter le personnage du serpent mystique ; dans celui de la Maîtresse Égyptienne, il y a une prétendue invocation des esprits planétaires au moyen d’une voyante, et Léo Taxil affirme de sa propre autorité que l’Être suprême mentionné dans le discours d’initiation est Satan. « Selon la doctrine de la secte, la divinité est formée de deux principes opposés, le génie de l’être, qui est Lucifer, et le génie de la destruction, qui est Adonaï. » C’est là si manifestement la doctrine des palladistes lucifériens qu’il est difficile de comprendre pourquoi l’institution de Charleston n’est pas liée, ni par son objectif, ni par son origine, au rite d’adoption égyptien de la maçonnerie misraïmite.

À ce stade, cependant, il est de mon devoir de déclarer qu’il existe des faits très curieux