Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/84

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Nous voyons que depuis sa conversion, notre auteur a changé de cible sans changer de méthode. Comme par le passé, il a dévoilé les prétendus actes répréhensibles des papes et des prêtres, tout en dénonçant les pratiques corrompues de la police parisienne vis-à-vis des maux de la société, il divulgue à présent les infamies des réunions maçonniques actuelles. Il prétendait alors être poussé par un motif noble, et il le prétend à nouveau maintenant. Nous ne devons pas nier le motif, mais nous abhorrons certainement la manière de procéder. Dans des mémoires très curieuses et largement diffusées, Léo Taxil reconnaît qu’il se trompait gravement à l’époque, et il se peut qu’il se trompe maintenant. En conclusion, on doit également rappeler respectueusement que peu de personnes qui ont contribué à la lubricité en littérature n’ont manqué de parler autrement que d’un point de vue exalté. Quand, il y a peu de temps, M. Huysmans voulait citer un exemple-type des « blasphèmes » et des outrages lucifériens, il n’a rien trouvé de plus approprié que le « Bouffe Jésus » de Léo Taxil. Nous ne refusons pas de l’accepter comme témoin contre la franc-maçonnerie