Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/93

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puissent puiser toutes les deux à la même source ; c’est pourquoi Léo Taxil et M. Ricoux, s’ils se sont rendus coupables d’imposture, ont certainement collaboré. Il est toutefois déraisonnable d’avancer une telle accusation sans preuves et si nous acceptons la contribution de M. Ricoux comme faite de bonne foi, nous devons reconnaître qu’elle innocente Léo Taxil de l’accusation de plagier Lévi ; et puis l’existence d’une société théurgique, fondée sur les principes manichéens, instituée par Albert Pike et possédant un rituel magique pris en partie chez Lévi, revêt un aspect plus sérieux que lorsqu’elle reposait sur les déclarations non étayées d’un seul témoin. La découverte de M. Ricoux est évidemment de première importance, et il est à regretter qu’il ne l’ait pas prouvée en déposant le Recueil d’instructions à la Bibliothèque Nationale, en supposant qu’il soit en sa possession, ou en le photographiant au lieu de le transcrire, si effectivement il avait promis de le rendre.