À ce jour, M. Huysmans en reste ébloui et, à ceux qui recherchent des informations fiables sur le sujet, il déclare : « Si vous voulez être sauvé des excès de la raison déchue, et des récits de la platitude de la Dunciade, essayez Mgr Meurin ; lisez ce que dit l’archevêque sur le palladisme ». Dans certaines limites, le conseil est bien fondé ; l’art sacerdotal dans son application à l’anti-maçonnisme peut laisser beaucoup à désirer, mais en tant que spécimen de la critique supérieure qui a cours dans les hauts cercles, il contraste fortement avec le ton et la pâte de la masse vulgaire des accusateurs. On nous donne les meilleures des garanties, nous sommes donc dans l’attente d’une contribution précieuse à nos connaissances ; mais, je peux dire immédiatement que cette espérance n’est malheureusement pas satisfaite. Avec une vive anticipation philosophique, on tourne les pages de La franc-maçonnerie, synagogue de Satan en admirant leur belle typographie, en s’attardant sur l’appendice élaboré et ses gravures allégoriques, et on éprouve brièvement un sentiment d’infériorité intellectuelle devant des sections aussi formidables, et une si