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La Belle Nivernaise (1886) ; — Numa Roumestan, pièce en cinq actes (1887) ; — Tartarin sur les Alpes, pièce en cinq actes, en collaboration avec MM. de Gourcy et Bocage (1888) ; — L’Immortel, roman (1888) ; — Trente Ans de Paris, à travers ma vie et mes livres (1888) ; — Souvenirs d’un homme de lettres (1888) ; — La Lutte pour la vie, pièce (1889) ; — L’Obstacle, roman (1890) ; — Port-Tarascon (1890) ; — L’Obstacle, pièce (1891) ; — L’Arrivée ; Mon Tambourinaire (1891) ; — Rose et Ninette (1892) ; — La Menteuse, pièce, en collaboration avec Léon Hennique (1893) ; — Entre les frises et la rampe (1894) ; — L’Elixir du R. P. Gaucher (1894) ; — La Petite Paroisse (1895) ; — Trois Souvenirs : au fort de Montrouge ; à la Salpêtrière ; une Leçon (1896) ; — L’Enlèvement d’une étoile (1896) ; — La Fédor (1897) ; — Soutien de famille (1898).

Les romans d’Alphonse Daudet ont paru chez Hetzel, Charpentier et Dentu. Ses œuvres poétiques ont été publiées par Alphonse Lemerre.

Alphonse Daudet a collaboré au Figaro, à l’Événement (soas le pseudonyme de Gaston-Marie), au Petit Moniteur (sous le pseudonyme de Jehan de l’Isle), etc.

Issu d’une famille royaliste et catholique, Alphonse Daudet, né à Nîmes le 13 mai 1840, mort à Paris en 1898, fit ses études au lycée de Lyon, et dut, aussitôt après leur achèvement, se faire maître d’études au collège d’Alais (1856), à cause du manque de fortune de sa famille. « En 1857, il alla rejoindre son frère à Paris et fit bientôt paraître, chez Tardinu, un recueil de vers, Les Amoureuses. Le Figaro et le Moniteur parlèrent avec éloges du jeune poète, et le premier de ces journaux inséra une étude de lui sous ce titre : Les Gueux de province. L’émotion de cet article plut beaucoup au public. Daudet publia ensuite avec succès, dans le Figaro, une série d’articles, réunis plus tard en un volume, Le Chaperon rouge (1861). En même temps paraissait un second volume de vers, La Double Conversion (1859). En 1862, il fit jouer à l’Odéon une petite pièce composée en collaboration avec E. Lépine, La Dernière Idole, qui eut un succès d’attendrissement, et, l’année suivante, l’Opéra-Comique représenta Les Absents, dont la partition était de M. de Poise. En 1864, le Théâtre-Français joua L’Œillet blanc, petit drame en deux actes, que la censure avait obligé de changer de nom à plusieurs reprises : il s’était appelé d’abord Le Lys, puis Le Dahlia blanc. Quelques mois après (1865), Daudet publia dans le Petit Moniteur, sous la signature de Jehan de l’Isle, ses chroniques intitulées Lettres sur Paris. » Enfin, en 1866, parurent dans l’Événement les Lettres de mon moulin, signées Gaston-Marie, accueillies par le public avec la plus grande faveur, et qui valurent presque aussitôt à leur auteur une réputation universelle. Depuis