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Page:Walch - Anthologie des poètes français contemporains, t1.djvu/526

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FRÉDÉRIC PLESSIS




Bibliographie. — Les Adelphes de Térence, édition savante (1884) ; — Études critiques sur Properce et ses élégies (1884) ; — Ilias Latina, édition critique, en latin (1885). — En collaboration avec J. Vessereau : traduction de la Littérature romaine de Bender (1886) ; — Métrique grecque et latine (1888) ; — Calvus (2e édit., avec J. Poirot, 1896). — En collaboration avec P. Lejay : une édition d’Horace (collection Hachette, Paris, 1903). — Poésie latine, Epitaphes (Fontemoing, Paris, 1905). — Œuvres poétiques : La Lampe d’argile (Lemerre, Paris, 1886), ouvrage couronné par l’Académie française ; — Vesper (Lemerre, Paris, 1897) ; — Poésies complètes (1873-1903), contenant : La Lampe d’Argile, Vesper et Gallica (Fontemoing, Paris, 1904). — Romans : Angèle de Blindes (Lemerre, Paris, 1897), paru d’abord dans la Revue des Deux-Mondes ; — Le Mariage de Léonie (Colin, Paris, 1897), publié dans la Revue pour les Jeunes Filles, suivi du Psychologue, nouvelle ; — Le Chemin montant (Fontemoing, Paris, 1902), paru d’abord dans Minerva, ouvrage couronné par l’Académie française.

Collaborations : Nombreux articles de philologie à la Revue Critique, à la Revue de Philologie, au Bulletin Critique, à la Revue de l’Enseignement secondaire et supérieur, dans les Bulletins ou Annales des Facultés. — Bibliographie et critique littéraire à la Presse, en 1880 ; à Minerva, en 1902-1903. — M. Frédéric Plessis a publié des vers dans la Revue des Deux-Mondes, Minerva, le Mois, l’Hermine, la Revue Hebdomadaire, la Renaissance, le Monde Poétique, le Correspondant, la Quinzaine, le Carnet, etc. ; et dans les trois Parnasses Contemporains, le Parnasse Breton, les Poètes du Clocher, etc.

M. Frédéric Plessis, né à Brest, le 3 février 1851, s’est acquis par ses savants travaux une belle et solide réputation de latiniste. Docteur ès lettres et en droit, il a enseigné le latin dans les facultés de Poitiers, Caen, Bordeaux et Lyon ; il l’enseigne, depuis 1892, à l’Ecole normale, à Paris. Pénétré de génie latin et de tradition latine, ce haut et pur poète donne une expression virgilienne aux pensées, aux sentiments, aux sujets même les plus modernes.