Page:Walch - Anthologie des poètes français contemporains, t3.djvu/230

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Au lieu de toujours c’est longtemps
Qu’il faut dire, car le printemps
Sait bien que l’amour n’a qu’un temps
Comme ses roses.

Si votre fleur jamais ne ment,
Quand vous murmurez à l’amant
Le dernier mot : passionnément,

Soyez discrètes,
De peur que le printemps jaloux
Ne vienne chanter dans les houx
Que les amants sont aussi fous
Que les poètes.

Genève, 1896.

(En Passant.)