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CHARLES MORICE

Bibliographie. — Paul Vertaine, l’homme et l’œuvre( Vanier, Paris, 1885) ; — La Littérature de tout à l’heure (Perrin, Paris, 1889) ; — Chérubin, trois actes en prose (au Vaudeville en 1891, publié la même année chez Vanier) ; — Du Sens religieux de la Poésie, deux conférences (Eggimann, Genève, 1893) ; —. Opinions (Bruxelles, 1895) ; — L’Esprit belge (Balat, Bruxelles, 1899) ; — Auguste Rodin (Floury, Paris, 1900) ; — Le Peintrede la Montagne (Genève, 1900) ; — Le Christ de Carrière (Bruxelles, 1900) ; — Noa Noa (édition de La Plume, Paris, 1901).

En Préparation : Le Rideau de Pourpre, poèmes ;— Le Rêve de vivre, poèmes.

M. Charles Morice a collaboré à plusieurs journaux et revues. Il a fondé Luthce. Il a publié à Bruxelles L’Action Humaine, revue bimensuelle entièrement rédigée par lui, et où parurent Noa Noa, Le Rideau de Pourpre, Notations > Méditations esthétiques, etc. L’Action Humaine reprendra prochainement sa publication. M. Charles Morice collabore au Mercure de France et à Vers et Prose.

Né le 15 mai 1861 à Saint-Etienne (Loire), M. Charles Morice fit ses études à Lyon. Il vint à Paris dès 1881, se lança dans la littérature, fonda avec Léo Trézenik (Léon-Pierre-Marie Epinette) la gazette littéraire Luthce, restée célèbre, et devint bien. tôt l’ami de Villiers de L’Isle-Adam, de Mallarmé et de Verlaine, qui lui dédia ce sonnet :

CHARLES MORICE

Impérial, royal, sacerdotal comme une
République française en un quatre-vingt-treize,
Brûlant empereur, roi, prôtre dans la fournaise
Avec la danse, autour, de la grande Commune ;

L’étudiant et sa guilare et sa fortune
A travers les décors d’une Espagne mauvaise,
Mais blanche de pieds nains et noire d’yeux de braise.
Héroïque au soleil et folle sous la lune ;