Page:Walch - Nouvelles Pages anthologiques, t1, 1910.djvu/526

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
EDOUARD TAVAN

Bibliographie. — Fleurs de Rêve, poésies (Payot, Lausanne, 1889) ; — Fantaisie occultiste, prose et vers, plaquette (Eggimann, Genève, 1900) ; — La Coupe d’Onyx, poésies (Payot, Lausanne, 1903).

En préparation : Un volume de vers.

M. Edouard Tavan a collaboré à divers journaux et revues.

M. Edouard Tavan (Edouard-Charles-Louis) est né à Genève en 1842. Petit-fils du chansonnier Paul Tavan, il a hérité de lui le goût de la poésie et s’est exercé dans l’art des vers dès sa première jeunesse. Une pièce du jeune poète, couronnée dans un concours, fut insérée, en 1859, dans la relation des fêtes du Jubilé triséculaire de l’Académie de Genève.

Professeur de latin au Gymnase pendant trente ans (1865 — 1895) et professeur honoraire de l’Université depuis 1872, M. Edouard Tavan a passé la plus grande partie de sa vie dans l’enseignement public et privé ; mais il n’a cessé de consacrer à la poésie les rares loisirs que lui laissaient ses occupations professionnelles, et a fait paraître un assez grand nombre de vers dans diverses publications locales ou étrangères. Ce ne fut pourtant qu’assez tard, en 1889, qu’il se décida, sur les instances de ses amis, à publier son premier recueil : Fleurs de Rêve, qui fut suivi, après un assez long silence, d’une plaquette de prose et de vers : Fantaisie occultiste (1900), et d’un volume de vers encore : La Coupe d’Onyx (1903). Ce dernier volume contient, sous le titre de Rythmes, des poésies basées sur le système, un peu modifié, du poète belge Van Hasselt. L’auteur s’est proposé, non pas de révolutionner la versification, mais simplement de voir si une disposition plus régulière des accents permettrait des vers de neuf, onze, treize et quatorze syllabes „moins désagréables à l’oreille que ceux que nous ont donnés certains vers-libristes".