Page:Walch - Poètes d’hier et d’aujourd’hui, 1916.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Que je ne marche pas dans la nuit vers la gloire
De quelque bonheur surhumain.

Sur une rive vierge et superbe quand j’erre,
Heureuse d’être libre, inconnue, étrangère,
Je redeviens connue jadis
Une enfant qui sourit, soupire, espère et tremble,
Et le soir, quand le ciel s’illumine, il me semble
Être au seuil de mon paradis.