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MAURICE LEVAILLANT
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Bibliographie. — Scènes Normandes (1902) : — Le Miroir d’Étain (Éditions de la Revue des Poètes, librairie Pion, Paris. 1906) ; — L’Aveu, un acte en vers représenté en 1991 à Comœdia (ex-Bodinière) ; — Le Temple Intérieur, ouvrage ayant obtenu en 1910 le prix national de poésie (B. Grasset, Paris, 1910) — La Voix de Corneille, poème dit en juin, à la Comédie française, pour l’anniversaire de Corneille (1913) ; — Les Pierres Saintes [Versailles, Saint-Denis, Malmaison], vers et prose (Dorbon, Paris, 1913).

M. Maurice Levaillant a publié régulièrement des poèmes, contes et chroniques au Figaro quotidien et au Figaro littéraire. Il a collaboré en outre à la Revue des Poètes, dont il a été secrétaire de rédaction, à la Revue des Deux Mondes, à la Revue de Paris, au Gaulois, à Lectures pour tous, à la Vie Heureuse, etc.

M. Maurice Levaillant, né en 1883, ancien élevé de l’École normale supérieure, appartient à la jeune Université. Après avoir publié, en 1902, quelques vers pittoresques sur son pays : Scènes Normandes, il a fait paraître, en 1906, aux éditions de la Revue des Poètes, son premier recueil, très favorablement accueilli : Le Miroir d’Étain. Il y « retourne en imagination au pays charmant qui a vu naître autrefois les douces Muses… » Sous une forme directement inspirée des textes grecs, transparaît ici une sensibilité délicate et très moderne.

Dans Le Temple Intérieur, M. Maurice Levaillant « chante son amour et sa jeunesse avec des accents dont on était un peu déshabitué. Il y a, dans tous ses poèmes, une gravité haute et digne, une inquiétude émouvante. Et une grande sagesse approfondit déjà ses sentiments. Il convient d’insister sur cette rare qualité de pensée qui distingue la poésie de M. Maurice Levaillant. » (Maurice Prax.)

M. Levaillant vient de publier un nouveau volume : Les Pierres Saintes [Versailles, Saint-Denis, Malmaison], où d’émouvantes évocations, en prose et en vers, du passé, voisinent avec des poèmes d’une inspiration plus personnelle.

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