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ROBERT VALLERY-RADOT


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Bibliographie. — Les Grains de Myrrhe (Sansot, Paris, 1906) ; — In Memoriam, plaquette de vers (Collection de Y Occident, Paris, 1907); — L’Eau du Puits, poèmes, ouvrage couronné par l’Académie française (Éditions de la Revue des Poètes, Pion, Paris, 1909); — Leur Royaume, roman (Pion, Paris, 1910); — L’Homme de désir, roman (Pion, Paris, 1913). En préparation : Le Sang de la Coupe, roman; Les Cancpha- res, pièce en quatre actes; Les Romans de la Béatitude, trilo- gie [Les Fruits du Verger, V Affamé, Le Thabor]. M. Robert Vallery-Radot a collaboré à la Plume, aux Essais, à Y Ermitage, à la Revue des Poètes, h la Quinzaine, à YOccident, à la Grande Revue, à la Revue Hebdomadaire, etc. Arrière-petit-neveu d’Eugène Sue et d’Ernest Legouvé, M. Ro bert Vallery-Radot, né le 31 juillet 1886 aux Alleux, par Aval Ion (Yonne), propriété de sa famille, descend, du côté paternel d’une famille de notaires et de juges originaire du Morvan. S; mère appartenait à une famille parisienne depuis six généra- tions, d’avoués et d’architectes, qui fut de tout temps très pieuse Son arriére-grand’mére était née de Bonnevie de Poizat. Pa elle, il a une petite goutte du sang des croisés. Un graud-ouci de sa grand’mère maternelle, Alphonse Royer, fut directeur ci l’Opéra sous le second Empire; il fut aussi vaudevilliste médio- cre. L’arrière-grand-père de sa grand’mère. l’architecte Bertault bâtit le Palais-Royal. Le grand-père paternel de M. Vallery Radot fut un littérateur estimé; il publia, durant qu’il étai bibliothécaire du Louvre, Les Chefs-d’œuvre des classiques fran çais, en collaboration avec A. de Courzon. Il fut chef de cabine du ministre de l’intérieur, Alfred Leroux. M. Robert Vallery-Radot a vécu, par gôut, une adolescenc très solitaire; passionné de lectures, il recherchait le silenct Les Alleux furent le parc somptueux où s’éveillèreut tous se rêves. C’est parmi les rocs farouches du Morvan, les pins, k chênes gigantesques, dans ce site superbe que fêtaient des soit d’une gloire inouïe, des nuits d’un silence et d’une splendci indicibles, qu’il a commencé de balbutier son amour de Die et de la Nature, ses premiers émerveillements devant la Vi< Armé de fortes études classiques par la métliodo antique 0< Jésuites, il a pu vagabonder dans les littératures les pi’