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GUY LAVAUD
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Bibliographie. — La Floraison des Eaux, plaquette (Biblio- thèque de l’Occident, Paris, 1907 ; épuisé) ; — Du Livre de la Mort, plaquette (Éditions de la Phalange, Paris, 1908; épuisé); — Des Fleurs, pourquoi... (précédé d’une réimpression choisie de La Floraison des Eaux et Du Livre de la Mort] (Cornély, Paris, 1910). En préparation : Dans les Vallées du Pcrigord, prose. M. Guy Lavaud a collaboré aux Poèmes, aux Essais, à la. Réno- vation Esthétique, au Prisme, à la Chronique, à l’Œuvre Inter- nationale, aux Gerbes, au Beffroi, aux Tendances Nouvelles, a la Parole Républicaine, aux Annales Politiques et Sociales, à la Phalange, à la Nouvelle Revue, au Feu, à l’Ermitage, à l’Occi- dent, etc. Il a fondé on janvier 1908, à Nice, la Revue des Lettres et des Arts. M. Guy Lavaud est né à Terrasson le 9 août 1883. Licencié en droit, il fut successivement répétiteur, clerc d’avoué, rédacteur stagiaire à la préfecture de Nantes, chef de cabinet du préfet de la Loire-Inférieure, secrétaire du gouvernement de la prin- cipauté de Monaco. Il est actuellement conseiller de préfecture au Mans (Sarthe). Ayant fondé, en janvier 1908, à Nice, l’intéressante Revue des Lettres et des Arts, M. Guy Lavaud compta parmi ses collabo- rateurs MM. Guillaume Apollinaire, Fagus, Léon Frapié, Pierre Hepp, Tristan Klingsor, Louis Mandin, Camille Mauclair, Fran- cis de Miomandre, Alfred Mortier. Maurice de Noisay, Georges Périn, Edmond Pilon, Jacques Reboul, Lucien Rolmer, Louis de Romeuf, Jean Royère, Han Ryner, Edouard Schuré, Emile Sicard,Paul Souchon, Théo Varlet, Francis Vielé-Griffin, Tan- crède de Visan, etc. Dans l’exquise plaquette : La Floraison des Eaux (1907), nous assistons à l’éclosion d’un beau talent, harmonieux, sincère et original. Le poète, qui est essentiellement, comme le dit fort bien M. Henri Martineau, un élégiaque et un poète de l’amour, a revécu la scène immortelle de l’étaug d’Elseneur. Nouvelle Ophélie, souriante et pâle, son âme douloureuse, lasse de souf- frir, s’abandonne au courant de son rôve mélancolique, et ceux qui liront ce livre « la trouveront noyée aux strophes des douloureux poèmes où elle a désappris le courage de vivre en effeuillant des fleurs déjà fanées et vaines ».