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Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/38

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- 30 - — Quel âge as-tu ? — Bientôt seize ans ! — Je t’en donnais treize; tu es bien faible, bien peu propre à supporter les fatigues d’un voyage. — Quand l’âme est forte, capitaine, il ne faut jamais s’inquiéter du corps. Consentez à me prendre à bord, capitaine, et vous verrez si je reste inactif. — Je le voudrais, mon garçon, car tu me plais; mais la chose n’est pas possible. Le Superbe est si chargé que je ne consentirais pas à embarquer une poule de plus. — Je n’ai point de bagage, reprit Charles d’une voix émue, et je ne tiendrai que bien peu de place. — Je te dis, mon garçon, que je n’embar-