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Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/41

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Superbe à lui seul vaut toutes ces coques de noix qu’on appelle navires. Voilà six ans que je le commande et il a résisté aux plus fortes tempêtes ; et il a passé par des routes où tout autre que lui aurait laissé sa carcasse. Il n’a jamais fait perdre un denier à ceux qui ont eu confiance en lui, et il a souvent doublé des fortunes. Aussi c’est à qui pourra y trouver place. Va, mon garçon, à mon premier voyage je te promets de t’emmener avec moi.

— Votre premier voyage ? capitaine, mais puisque vous n’êtes pas encore parti, votre premier voyage c’est celui-ci, et vous voilà engagé ! Vrai, capitaine, vous ne le regretterez pas.

— Tu as l’esprit vif et tenace, tu arriveras.

— Oui, capitaine, Dieu et vous aidant.