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THÉORIE DES NIDS D’OISEAUX.

seaux sont toujours vives, et, chose curieuse, les taches les plus brillantes sont disposées d’une manière très-apparente, autour du cou et de la tête. Les sexes sont semblables, et le nid dans le creux d’un arbre.

8. Toucans (Rhamphastidæ). — Ces beaux oiseaux portent des couleurs vives sur les parties les plus apparentes de leur corps, en particulier sur leur bec, et sur les couvertures inférieures et supérieures de la queue, qui sont blanches, cramoisies ou jaunes. Les sexes sont semblables, et le nid dans le creux d’un arbre.

9. Musophagidæ. — Ici encore la tête et le bec sont dans les deux sexes de couleurs très-vives, et le nid dans le creux d’un arbre.

10. Centropus. — Les couleurs de ces oiseaux sont souvent très-éclatantes. Les deux sexes sont semblables. Le nid est en forme de dôme.

11. Pics (Picidæ). — Les femelles de cette famille diffèrent souvent des mâles, en ce que leur huppe est jaune ou blanche, au lieu d’être cramoisie, mais elles sont presque aussi apparentes qu’eux. Leurs nids sont tous dans le creux des arbres.

12. Perroquets (Psittaci). — La règle, dans ce groupe nombreux, orné des couleurs les plus brillantes et les plus variées, est que les sexes sont identiques : c’est le cas des familles les plus éclatantes, les loris, les kakatoès et les aras macaos, mais on trouve quelquefois de légères différences sexuelles. Ils nichent tous dans des trous, principalement dans les arbres, d’autres fois dans la terre ou dans des fourmilières de