Page:Waller - La Flûte à Siebel, 1891.djvu/36

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


“ Sur la neige il pleuvra du sang,
Du sang comme en une bataille ;
Non, ne me prends pas par la taille,
Dit-elle encore — en rougissant.

“ Va-t-en, rentre chez toi, sois sage :
Tu reviendras dans quelques jours
Voir si le diable est là toujours,
Et tu déferas mon corsage.

“ Et ce sera si bon d’avoir
Rassemblé des économies ;
Mais n’en souffle rien aux amies,
Je pourrais m’en apercevoir. „

Du cher boudoir où rien ne bouge
Qu’un tic-tac très clair et très gai,
Je suis revenu fatigué
Du passage de la Mer Rouge.