Page:Waller - La Flûte à Siebel, 1891.djvu/40

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C’est bon supérieurement
Et tout le reste est journalisme ;
La strophe d’or est comme un prisme
Où s’irise le firmament.

Et crevât-on, phtisique et blême,
Avec des recors à la clé,
Le violon qu’on a râclé
Laisse des notes en nous-même.

La flûte, avec ses quatre trous,
Quatre regards de mélodie,
Quand elle est triste, psalmodie
Comme un martyr sous les verrous ;

Et rien n’y fait, ni les gendarmes,
Ni les huissiers, ni les tailleurs ;
L’air de flûte a toujours des larmes
En attendant des jours meilleurs !