de la production ; 2o théorie de la propriété, de la distribution et de la consommation, voilà, ce me semble, une division de la science économique qui ne laisse rien à désirer sous le rapport philosophique ; je ne vois pas non plus quels reproches on pourrait lui faire au point de vue pratique. Elle a été inaugurée[1] ; je ne m’attache ici qu’à la justifier.
Elle n’est point celle adoptée par M. Joseph Garnier dans ses Éléments de l’Économie politique ; mais M. Garnier semble avoir appelé lui-même la discussion sur sa méthode quand il a pris soin de dire[2] :
« Il ne faut pas attacher aux divisions que nous avons adoptées plus d’importance philosophique qu’elles n’en doivent avoir. »
Il faut tenir grand compte à M. Garnier de cette réserve. Je pense néanmoins que, sentant l’insuffisance philosophique de ses divisions, il eût dû s’efforcer d’y remédier ; et je ne doute pas qu’il n’y fût arrivé.
« Les classifications scientifiques les plus commodes, les plus élémentaires, ne sont pas toujours les plus naturelles… Les sections, les partages sont donc forcés, mais ils aident l’esprit. »
J’en demande pardon à M. Garnier ; mais il me semble, quant à moi, que les sections et partages forcés, et non point naturels, sont plus propres à égarer l’esprit qu’à l’aider. J’en ai pour preuve ce qui est arrivé à M. Garnier lui-même. ― « On peut admettre,