raire diminue. Enfin, d’autres hommes peuvent, malgré tout, penser encore qu’il y a effectivement quelque exorbitance dans la quotité des loyers ; mais ses hommes-là songent à montrer cette exorbitance, et il ne leur suffit point pour qu’elle soit prouvée des tailleries de la plèbe ignorante, des rodomontades d’une feuille publique ou des insolences d’un faux socialiste. Et dans tous les cas, ces économistes, puisqu’il faut les appeler par leur nom, protestent que, si le mal existe, jamais l’arbitraire, jamais aucune taxe, jamais, en un mot, l’autorité n’y remédiera.
D’où vient donc cette exorbitance ?
C’est évidemment qu’il n’y a pas compensation entre la somme exigée et le service rendu ; en autres termes, que le propriétaire est un échangiste léonin.
Encore une fois, qu’en savez-vous ? Et si vous le savez, comment le démontrez-vous ? Où voyez-vous qu’il n’y ait pas compensation entre la somme exigée et le service rendu ? Et quand avez-vous seulement essayé d’établir que la valeur du service ne s’est pas élevée comme la somme dont on le paye ?
Est-ce que, d’aventure, nous devrions nous prosterner devant les oracles que vous rendez, le Constitutionnel et vous ? En ce cas, soyez au moins conséquent avec vous-même. Ayant proclamé, de par votre infaillibilité, la quotité des loyers évidemment exorbitante, concluez-moi tout simplement et sans retard de la réciprocité du respect à la location gratuite ; et n’en parlons plus. Il nous restera la ressource de nous moquer du Constitutionnel et de vous,