Page:Walras - Les Associations populaires de consommation, de production et de crédit.djvu/10

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Voilà, dis-je, une ligne de conduite qu’il est, à mes yeux, très-malaisé et, par cela même, très-beau de poursuivre. Quoi qu’on en pense, au surplus, cette ligne est celle qui me fut tracée dès le premier jour où je formai la résolution de prendre ma part des préoccupations et des efforts de mon siècle, et à laquelle je me suis tenu pendant plusieurs années, avec persévérance. La première question qui s’offrit à mes recherches, et à laquelle je tentai de faire une réponse qui pût passer pour aussi largement satisfaisante au point de vue de la démocratie que solidement fondée en économie politique, fut celle de l’impôt. Les théories que j’ai professées, sur ce sujet n’ont pas ému le public, jusqu’auquel il est vrai qu’elles ne sont guère parvenues, et elles n’ont été jugées que très-superficiellement par un fort petit nombre de critiques, démocrates ou économistes, desquels les premiers me renvoyèrent sans examen parmi cette secte