Page:Watriquet de Couvin - Dits, édition Scheler, 1868.djvu/333

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Et que li firmamens s’acline
A faire pape du dauffin ;
Mais se la taie d’un auffin
Pour mon escot ne paie et fine,
Je li dirai, se j’ai pris fin :
Orde vielle, puans rufine,
Car me regardez de cuer fin.

S’ensi est que ne vous voie.
Ma Ires douce dame gente.

S’ensi est que ne vous voie,
Ce dist uns singes qui noie
A une fueille de mente,
Je serai cuens de Savoie,
Car une vache de Troie
M’a donné le dons de rente
En l’ombre d’une piésente[1],
Mais se c’est fausse monnoie[2],
G’irai dire à une lente
Ostés vo cul qu’il ne poie,
Ma tres douce dame gente.

Je sui souvent pour ma dame en esmai
Quant je ne puis en Zi merci trouver.

Je sui souvent pour ma dame en esmai
Quant uns oisons d’avril couvé en mai
Me fist hersoir en paradis voler,
Pour engendrer le cors saint Nicholai[3],

  1. 231 La copie de Jub. a également dons ; ne faut-il peut-être pas lire dous ?
  2. 232 Jub. d’une presente
  3. 241 Avant ou après ce vers, il en manque un, rimant en ai. Jubinal ne s’est pas aperçu de la lacune, qu’offrait également son ms.