Page:Weil - La Condition ouvrière, 1951.djvu/112

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La fraise se déporte dans le sens indiqué par la flèche ; étant montée sur un cône, il en résulte que la rainure non seulement cesse d’être au milieu, mais encore est de moins en moins profonde, ou même cesse de se produire.

Cause : serrage insuffisant au bout — ou usure de la fraise — ou effort trop grand de l’ouvrier qui appuie.

Effort trop grand : la fraise allant plus lentement que la poulie et l’arbre, tout se passe comme si on la faisait tourner en sens contraire (?).

Autres phénomènes de déréglage :

La fraise s’arrête parce que les bagues autour sont desserrées (ou parce qu’elles n’ont pas été assez serrées, ou parce qu’on appuie trop).

La fraise s’arrête (avec l’arbre et la poulie) parce que l’arbre est trop serré au bout (b se serre automatiquement parce que a n’est pas assez serré) [toujours défaut de réglage].

Ce jour-là, je crois qu’une des causes était le serrage insuffisant du montage, que la fraise devait enfoncer tout en travaillant : d’où effort trop grand.

À midi une joie. L’avis non, selon lequel messieurs les ouvriers, etc…… qu’on se repose samedi.

Nuit : ré-attaque offensive de l’eczéma qui me laissait en paix depuis une huitaine.

Gagné en ces 2 jours 45 fr. + 2 fr. + 12 fr. (?) = 59 fr… (ou 58 fr.). Pas 3 fr. de l’h…


Vendredi. — Me fais monter pièces cherchées la veille par béret. Pendant ce temps, pèse — 250 en plus. Leclerc