Ce texte de saint Paul semble en contradiction, d’une part avec l’idée du sacrifice de la messe, d’autre part avec la phrase de l’Apocalypse (l’agneau égorgé depuis la constitution du monde).
Le Christ parle du diable meurtrier depuis l’origine, de sorte que le meurtre d’Abel serait une forme du péché originel.
Si tous les êtres absolument purs sont des incarnations, cela donne : Abel — Henoch — Noé — Melchisédec.
Et Job ? Mais Job peut n’être qu’une allégorie.
Et Daniel ? Très mystérieux.
Noé, Job et Daniel mis ensemble dans Ezéchiel.
Comment se fait-il que les Grecs ne fassent pas menüon de Daniel ? (voir Xénophon, Cyropédie, s’il n’y aurait pas une identification possible ?)
Abel est égorgé. Noé est (à peu près) noyé.
Caïn et Judas.
Abel et Zagreus.
Noé. Le deuxième mois, le 17e jour, s’ouvrent les cataractes du ciel. C’est le 17e jour qu’Osiris meurt. — Quel est le deuxième mois ? À partir de l’automne ?
Abraham servait les divinités de son pays : au moment où l’Éternel s’est révélé à lui. L’Éternel est son dieu à lui. D’autre part les Juifs en Égypte avaient cessé d’adorer Iaveh. Ils avaient part à la religion du pays.
Abraham s’est mis à vagabonder en se réclamant d’un Dieu nouveau (Dieu souverain). Ce Dieu admettait les sacrifices humains et toute sorte de turpitudes. Pas trace de moralité. Joseph encore est son serviteur.
Ses descendants l’oublient (cela ne leur est reproché à aucun moment). Moïse, élevé à l’égyptienne, comme fils de la fille du Pharaon, mais devenu fugitif, le remet en circulation, mais avec un progrès (Iaveh, l’Être, le « Je suis » ).
D’où a-t-il un frère, puisqu’on ignore sa mère ?
Moïse fabrique des Écritures avec un mélange des traditions des Hébreux avant l’assimilation par les Égyptiens, et des traditions égyptiennes elles-mêmes, suffisamment dégradées pour permettre une théocratie.
Pourquoi cette obsession de l’unité de Dieu et ce refus