Le bien et le mal, c’est le centre du problème, et la vérité essentielle est que leur relation n’est pas réciproque. Le mal est le contraire du bien, mais le bien n’est le contraire de rien.
Relations non réciproques dans la physique moderne ; s’agit-il de phénomènes appartenant à deux domaines différents, avec deux qualités différentes d’énergie, bien que ce ne soit pas reconnu ?
(Les savants croient à la science comme la plupart des catholiques à l’Église, à savoir comme à la Vérité cristallisée en opinion collective infaillible ; ils s’arrangent pour y croire ainsi malgré le changement perpétuel des théories. Dans l’un et l’autre cas, c’est faute d’avoir foi en Dieu.)
Un catholique dirige sa pensée, secondairement vers la vérité, mais d’abord vers la conformité à la doctrine de l’Église. Un savant en fait autant, mais là il s’agit non pas d’une doctrine établie, mais d’une opinion collective en formation ; il dirige sa pensée selon un certain courant intuitivement senti avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de prescience.
Du point de vue de la probité intellectuelle, c’est pire. C’est un étouffement de l’intelligence encore pire.
Il n’en a peut-être pas toujours été ainsi ? Même dans la dernière période de 4 ou 5 siècles ? comment le savoir ? En tout cas cela s’est beaucoup aggravé.
On ne peut choisir qu’entre Dieu et l’idolâtrie. Il n’y a pas d’autre possibilité. Car la faculté d’adoration est en nous, et elle est dirigée quelque part dans ce monde ou dans l’autre.
Si on affirme Dieu, ou on adore Dieu, ou des choses de ce monde déguisées sous cette étiquette.
Si on nie Dieu, ou on adore Dieu à son propre insu, ou des choses de ce monde qu’on croit regarder seulement comme telles, mais où on imagine en fait, bien qu’à son propre insu, les attributs de la Divinité.
Il y a une période de croissance de l’âme où la faculté d’adoration est divisée — dirigée en partie vers les choses de ce monde, en partie vers l’autre.
Le critérium est ceci. Adore le vrai Dieu quiconque