Aller au contenu

Page:Weil - La Source grecque, 1953.djvu/157

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’est parvenu à ceci, à savoir : connaître qu’être sage est être séparé de toutes choses (κεχωρισμένον).

109. Il vaut mieux cacher son ignorance.

110. Il ne serait pas meilleur pour les hommes que tous leurs vœux soient accomplis.

111. La maladie fait trouver du plaisir dans la santé, le mal dans le bien, la famine dans l’abondance, l’épuisement dans le repos.

112. Être raisonnable est la plus grande vertu, et la sagesse est de dire la vérité et d’agir conformément à la nature avec attention.

113. La raison est commune à tous.

114. Ceux qui parlent avec intelligence (ξὺν νόῳ), il faut qu’ils se fortifient au moyen de ce qui est commun à [tous] [toutes choses] comme une ville avec la loi, et beaucoup plus fermement. Car toutes les lois humaines se nourrissent d’une seule loi divine. Car elle peut ce qu’elle veut et suffit à toutes choses et triomphe.

115. Le λόγος de l’âme est quelque chose qui s’accroît soi-même.

116. Il appartient à tous les hommes d’avoir la connaissance de soi et la sagesse.

117. L’homme quand il est ivre est conduit par un enfant tout petit et trébuche et ne fait pas attention où il va, ayant l’âme humide.

118. L’âme qui est lumière sèche est la plus sage et la meilleure.

119. L’habitude est le génie de l’homme (ἦθος ἀνθρώπῳ δαίμων).

120. Les limites de l’aurore et du soir sont l’ourse, et en face de l’ourse [le gardien] [le buffle ?] de Zeus éthéré.

121. Il était digne des gens d’Éphèse…

122. ἀγχιϐασίην — marche pour s’approcher ?