En 1940, Simone Weil commença d’écrire une tragédie, Venise sauvée, d’après le récit de Saint-Réal, Conjuration des Espagnols contre la République de Venise. Ce projet lui tenait à cœur ; ses confidences et les nombreuses ébauches qu’elle a laissées en témoignent. Pour éclairer ses intentions et-compléter, dans la mesure du possible, le texte de cette tragédie restée inachevée, nous publions en préface les notes éparses dans les Cahiers de Simone Weil et qui se rapportent à Venise sauvée. C’est à sa demande que ces notes furent réunies et lui furent envoyées à Londres, en même temps qu’une copie du texte de la tragédie. Son intention était alors de l’achever ; la mort seule l’en empêcha.
Avec Venise sauvée, nous publions ici les poèmes de Simone Weil, inédits pour la plupart. Certains sont des œuvres de jeunesse. Les Vers lus au goûter de la Saint-Charlemagne ont été composés en janvier 1926 lorsque Simone Weil était élève de Première Supérieure au lycée Henri-IV. Éclair fut probablement écrit en 1929 ; Prométhée doit dater de 1937. Elle envoya ce poème à Paul Valéry qui lui répondit par la lettre qu’on trouvera ici.
On a inclus dans ce recueil un conte d’extrême jeunesse écrit à onze ans, tout à fait remarquable par sa grâce poétique : Les Lutins du feu.
L’ENRACINEMENT | LA CONDITION OUVRIÈRE |
LA CONNAISSANCE SURNATURELLE | LA SOURCE GRECQUE |
LETTRE À UN RELIGIEUX | OPPRESSION ET LIBERTÉ |