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Page:Weil - Sur la science, 1966.djvu/16

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se trouve en tête du recueil Oppression et liberté (Gallimard, 1995).

Le fragment suivant est tiré d’une lettre écrite à un étudiant en 1937.

Vient ensuite un texte long et important, intitulé : La Science et nous. Il fut écrit à Marseille, dans les premiers mois de 1941, comme le montre un passage d’une lettre de Simone Weil à un ami, datée du 30 mai 1941 : « J’ai commencé un long travail sur la science contemporaine, classique (de la Renaissance à 1900), et grecque ; mais après avoir écrit là-dessus un peu plus de trente grandes pages, j’ai été interrompue par d’autres préoccupations. »

L’article concernant l’ouvrage collectif L’Avenir de la science a été publié à Marseille, dans les Cahiers du Sud, no 245, avril 1942, sous le pseudonyme anagrammatique d’Émile Novis. Il ne peut être antérieur à novembre 1941, l’impression de l’Avenir de la science n’ayant été achevée que le 28 octobre 1941.

Il est suivi d’un autre article, Réflexions à propos de la théorie des quanta, qui fut publié dans la même revue, no 51, décembre 1942, sous le même pseudonyme. Il concerne le livre de Max Planck, Initiations à la physique, qui avait paru en traduction française en février 1941.

Des passages concernant les sciences ont été extraits des lettres et des brouillons de lettres de Simone Weil à son frère André Weil. Ces textes ont été écrits, les uns à Paris, de janvier à avril 1940, les autres à Marseille, en 1941-1942.

On a groupé à la fin plusieurs fragments de date incertaine : Rêverie à propos de la science grecque, À propos de la mécanique ondulatoire, un fragment sans titre et Du Fondement d’une science nouvelle. Les pages intitulées Rêverie à propos de la science grecque sont parallèles à certaines pages de La Science et nous, dont elles constituent une variante.