tionnent une maison ou occupent un palais abandonné, elles ne savent que faire du contenu de ces demeures, et c’est chaque fois pour elles un nouveau problème à résoudre.
Quiconque connaît tant soit peu la nature humaine comprendra facilement que, sans y attacher grande importance, certains personnages officiels aient subrepticement dérobé des objets qu’ils convoitaient, ou que peut-être leurs femmes s’en soient plus ou moins ouvertement emparés. Mais, en général, le bolcheviste est de tendance honnête. Il s’est opposé très vigoureusement au pillage et à toute autre manifestation, dans le même genre, de l’esprit d’entreprise individuelle.
Il semble bien que les actes de pillage soient devenus plutôt rares à Petrograd ou à Moscou après les jours de la grande débâcle.
Le pillage est mort le dos au mur à Moscou en 1918. Dans les maisons réservées aux invités ou autres lieux de même genre, nous avons remarqué que tout était numéroté et catalogué.
À l’occasion, nous avons bien vu de-ci de-là des bibelots qui semblaient s’être éga-