la main et d’établir sa domination sur cet empire en miettes.
Le parti communiste était alors le seul lien qui pût — le parti communiste est encore aujourd’hui le seul lien qui puisse — maintenir la masse russe en solidarité administrative.
Ces aventuriers douteux qui ont désolé la Russie avec l’appui des puissances occidentales : Denikine, Koltchak, Wrangel et les autres, n’apportaient avec eux aucun principe directeur. Ils ne présentaient aucune garantie de sécurité autour de laquelle la confiance des hommes se pût cristalliser. Ce sont — essentiellement — des brigands.
Le parti communiste, quelque critique qu’on puisse lui opposer, personnifie une idée et on peut compter sur lui pour la défendre.
Il représente un élément moral supérieur à tout ce qui lui a été opposé jusqu’ici.
En autorisant les paysans à s’approprier les terres des grands propriétaires, en faisant la paix avec l’Allemagne, il s’est assuré l’appui passif de la masse rurale.