communiste, mais imposée par les conditions très spéciales de la crise russe.
Des villes entières sont en voie de désagrégation miséreuse ; le gouvernement bolcheviste a été amené à jouer le rôle d’un bon Samaritain gigantesque.
Nous inspectâmes, certain jour, une sorte de maison d’asile, où sont conduits les enfants que leurs parents ne peuvent, en raison des conditions actuelles, tenir propres et convenablement vêtus, ou nourrir suffisamment.
Cette maison d’asile est installée dans l’ancien Hôtel de l’Europe qui, sous le régime défunt, vit défiler d’innombrables parties fines.
Tout en haut, on y voit encore le toit à velum qui couvrait le jardin d’été où se faisait entendre autrefois un fameux quatuor d’instruments à cordes.
En montant l’escalier, nous passâmes une porte sur la glace dépolie de laquelle se lisait