Page:Wells - La Russie telle que je viens de la voir.djvu/181

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Moscou, par le beau soleil d’octobre, parmi l’envol des feuilles jaunies, nous parut dans son ensemble plus gai et plus animé que Petrograd.

Il y a plus de vie dans les rues, l’activité commerciale y est plus grande, les voitures publiques y sont relativement nombreuses. Les marchés sont ouverts.

D’une manière générale, les maisons et les rues ne sont pas en ruines comme à Petrograd, bien qu’on y trouve maintes traces des combats terribles qui ensanglantèrent les rues au commencement de 1918.

L’un des dômes de cette absurdité architecturale qu’est la cathédrale de Saint-Bazile, aux portes mêmes du Kremlin, éventré par un obus, n’a pas encore été réparé.

Les tramways ne transportaient pas de voyageurs, mais servaient au ravitaillement en vivres et en combustible.

Sous ce rapport, la municipalité de Petro-