Page:Wells - La Russie telle que je viens de la voir.djvu/36

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économiques, c’est-à-dire la partie originale des révolutions modernes.

Si intéressants soient ces efforts, Wells ne conclut pas que le bolchevisme soit le bien : partout des ruines, dans les villes et les campagnes ; de l’inexpérience dans les milieux gouvernementaux. Il nous montre simplement, dans les circonstances actuelles, comme le moindre mal. Il nous conseille de laisser au temps le soin de guérir la Russie de son malheur, sans employer les remèdes héroïques.

Si on laisse le pays reprendre une vie internationale normale, ne peut-on espérer en effet, qu’il procédera lui-même, peu à peu, aux sanctions contre les excès, aux accommodements nécessaires entre ce qui vient de la fureur périssable des partis au pouvoir et ce qu’il y a de permanent dans les besoins d’ordre et dans le traditionalisme de l’immense majorité paysanne dans l’immense Moscovie ?