Page:Wells - La guerre qui tuera la guerre.djvu/232

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III


Cette idée d’un Congrès des belligérants pour régler l’accord de la paix après cette guerre se développant, par l’adjonction des puissances neutres, en un Congrès du Monde permanent pour faire respecter la loi internationale et maintenir la paix de l’humanité, est si raisonnable, attrayante et désirable que si elle était convenablement expliquée elle recevrait probablement l’appui de dix-neuf personnes intelligentes sur vingt. Néanmoins sa réalisation est, dans l’ensemble, improbable. Un simple dégoût universel de la guerre n’est pas plus susceptible de mettre fin à la guerre que l’aversion universelle de la mort n’a