Page:Wells - La guerre qui tuera la guerre.djvu/238

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pu être épargnée au monde. Ce n’est condamner personne ni aucun pays de dire cela. Les réserves, les hésitations et les méprises qui poussèrent l’Allemagne à supposer que l’Angleterre attendrait patiemment que la France et la Belgique soient détruites avant qu’on s’occupe d’elle, étaient inévitables dans les conditions diplomatiques existantes.

Ce que les gens raisonnables doivent faire maintenant, ce n’est pas récriminer sur les détails d’un système dont nous pouvons tous apercevoir qu’il est désespérément mauvais, mais faire leur possible, en ce moment qui en présente l’occasion, pour détruire les obscurités dans lesquelles de nouveaux malheurs sont en réserve pour nos enfants.

Permettez-moi de résumer cette opinion en d’autres mots, d’ailleurs légèrement différents. À la fin de cette guerre, il doit y avoir un congrès d’arrangement. Ce que nous suggérons dans ce chapitre c’est de rendre ce congrès permanent,