abaisser à jamais son drapeau en Afrique, en Asie et dans le Pacifique.
Toutes les probabilités, il me semble, sont dans ce sens. Il n’y a pas de raison pour que l’Italie ne maintienne pas sa présente neutralité, et il y a de grandes chances pour que le Danemark et le Japon entrent en ligne dès qu’ils seront convaincus de l’échec de la première grosse attaque de la part de l’Allemagne. Toutes ces choses seront plus ou moins définitivement décidées d’ici deux ou trois mois. À cette époque, je crois que l’Impérialisme allemand sera ébranlé et il pourra être possible d’entrevoir la fin de la période des armements dans l’histoire de l’Europe.
La France, l’Italie, l’Angleterre et toutes les petites puissances de l’Europe sont maintenant des pays pacifiques ; la Russie, après cette grande guerre, sera trop épuisée pour tenter d’autres aventures ; une Allemagne ébranlée sera une Allemagne révolutionnaire, aussi dé-
