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Page:Wells - La guerre qui tuera la guerre.djvu/91

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comprendront la réduction du danger des guerres extensives sur terre.

Ceci n’est pas un rêve. C’est le simple bon sens de l’opportunité présente.

On pourra dire que c’est là une discussion prématurée, que cette guerre n’est pas encore terminée. Mais, à vrai dire, il ne peut y avoir d’autre fin à cette guerre — pour la France et l’Angleterre en tout cas — que la défaite de l’Allemagne, l’écrasement du militarisme allemand, la destruction de la flotte allemande et la création de cette opportunité. Rien d’autre que cela ne peut être admis ; nous devons combattre jusqu’à l’extinction plutôt que de nous soumettre, vaincus, à une paix déshonorante ou à un arrangement qui ne pourrait être que prématuré.

Le sort du monde sous le Prussianisme et le Kruppisme triomphants, durant les deux cents années à venir, ne vaut même pas la peine qu’on le discute. Il n’y a pas d’autre conclusion possible