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Page:Wells Ile du Docteur Moreau 1896.djvu/171

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X

la chasse à l’homme-léopard


Dans l’après-midi, Moreau, Montgomery et moi, suivis de M’ling, nous nous dirigeâmes, à travers l’Île, vers les huttes du ravin. Nous avions tous trois des armes. M’ling portait un rouleau de fil de fer et une petite hachette qui lui servait à fendre le bois, et Moreau avait, pendue en bandoulière, une grande corne de berger.

— Vous allez voir une assemblée de toute la bande, dit Montgomery. C’est un joli spectacle.

Moreau ne prononça pas une parole pendant toute la route, mais une ferme résolution semblait figer les traits lourds de sa figure encadrée de blanc.

Nous traversâmes le ravin, au fond duquel bouillonnait le courant d’eau chaude, et nous suivîmes le sentier tortueux à travers les roseaux jusqu’à ce que nous eussions atteint une large étendue cou-