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AUX CONQUÉRANTS PARISIENS
1840.
Indépendance et liberté !
Non, non ! nous n’avons pas chassé le vieux Guillaume
Après quinze ans de lutte et trois jours de combats,
Pour voir, libre et vivant, notre jeune royaume
S’engloutir à jamais au sein de vos États,
Et nous faire atteler au char d’une Euménide
Qui, par de menaçants et d’odieux dédains,
Prélude, en plein Forum, au plus vaste homicide
Qui puisse ensanglanter ses mains.