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Page:Weustenraad - Poésies lyriques, 1848.djvu/271

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PRIÈRE AU BORD D’UNE HOUILLÈRE


1847.


 
Dieu est en tout.



Livre longtemps fermé dont les vivantes pages
Flottaient au gré des vents, à l’aurore des âges,
Du globe primitif herbier monumental,
Déroule à mes regards ton luxe végétal !
Sortez, vastes forêts, de vos linceuls de pierre,
Des siècles entassés secouez la poussière,
Relevez-vous ! Debout ! Sur la terre et les eaux
Venez reconquérir vos splendides berceaux,