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HYMNE AU SIÈCLE


1847.


Au lieu de blasphémer, apprenons à bénir !


 
Gloire au Dieu juste et fort qui nous donna la vie !
Trêve à ces chants de deuil, à ces cris d’agonie
Dont trop souvent ma Muse attrista son berceau !
L’homme est toujours puissant, la femme est toujours belle,
L’enfant sourit encore au vieillard qui l’appelle,
Le raisin à la coupe et la fleur à l’oiseau.