Page:Wharton - Les Metteurs en scène, 1909.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il avait bien entendu raconter qu’une des causes principales du divorce des Varick avait été un manque d’argent, mais cependant il ne lui semblait pas que Varick eût prononcé ces paroles avec intention. Il lui paraissait plus naturel d’admettre que le simple désir d’éviter la question délicate l’avait conduit à une phrase ambiguë. Waythorn ne voulut pas se montrer en reste de politesse.

— Nous ferons de notre mieux pour vous aider, dit-il. Je vous crois engagé dans une excellente affaire.

— Oh ! j’en suis convaincu. Et je vous remercie infiniment… — Varick s’arrêta embarrassé. — Je pense que la chose est réglée maintenant, mais si…

— S’il arrive quoi que ce soit avant la rentrée de Sellers à son bureau, je vous reverrai moi-même, répondit tranquillement Waythorn.

Il n’était pas fâché, en fin de compte, de paraître le plus à l’aise des deux.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La maladie de Lily suivait tranquillement son cours, et à mesure que le temps s’écoulait Waythorn s’habituait à l’idée de la visite hebdomadaire de Haskett. La seconde fois, il était resté dehors très tard, et à son retour il avait questionné sa femme sur cette visite. Elle ré-