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Page:Wharton - Les Metteurs en scène, 1909.djvu/79

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son caractère, un peu de sa personnalité, un peu de ce « moi » intime où se cache le dieu inconnu.

— Oui, vous avez raison, il vaut mieux parler à Varick, répondit Waythorn d’un ton las.


V

L’hiver s’avançait, et dans le monde on profitait de la cordialité de Waythorn à l’égard de Varick. Les maîtresses de maison leur étaient reconnaissantes d’aplanir ainsi une difficulté sociale, et l’on tint Mrs Waythorn pour un modèle de tact et de bon goût. Quelques esprits caustiques ne purent résister à la plaisanterie de jeter Varick dans les bras de son ancienne femme ; d’autres déclarèrent que tous deux trouvaient du sel à ces nouvelles relations. Mais la conduite de Mrs Waythorn demeurait irréprochable ; elle n’évitait ni ne recherchait Varick, et Waythorn lui-même fut obligé de reconnaître qu’elle avait découvert la solution du problème social le plus récent.

Il n’avait d’ailleurs guère songé à ce problème en l’épousant, et s’imaginait naïvement