première, c’est que nous devons profondément admirer l’artiste qui, avec si peu de moyens, a pu charmer bêtes et gens ; la seconde, c’est que ces quatre cordes résumant la tonalité moderne, — octave, dominante et sons dominante, — ledit artiste joignait, à un charme extraordinaire, un don non moins extraordinaire de divination.
Diverses sortes de gammes. ↔ Les gammes de Pythagore et d’Aristoxéne, des Hindous et des Chinois sont différentes de la nôtre. Des quinze modes néo-aristoxéniens (mode, synonyme de gamme), l’église latine ne nous en a conservé que huit, dont quatre sont dits authentiques et les autres plagaux, les quatre premiers (dorien, phrygien, éolien, mixolidien) ayant pour points de départ ré, mi, fa, sol, sans dièzes ni bémols à la clef, et le caractère de chacun résultant de la place des demi-tons relativement à ce point de départ (finale ou tonique) et à celui de la dominante.
Tonique et dominante. ↔ Dans notre système, cette dominante est toujours au cinquième degré, — tonique, dominante, sous-dominante et note sensible gouvernent la maison. — Or, c’est précisément une dominante que nous donne la nature :
Mais quand, de cette dominante, nous descendons au point terminus (qui est non seulement celui du départ, mais aussi celui de l’arrivée), c’est encore le chiffre 7 que nous allions trouver dans les har-