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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/144

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— Du reste, la chose importe peu ; là n’est pas la question. Ce sont vos affaires, non les miennes… Si peu les miennes, que mon intention n’est nullement de m’en mêler, et que…, quant à mon intervention, — miss Crach appuya fortement sur le pronom possessif, — il n’y faut pas compter, Crupp… M. et miss Beaumont ne me sont plus rien, et je désire n’avoir rien de commun avec eux.

Impossible de rendre le ton sec avec lequel miss Crach prononça ces derniers mots.

— Rien !

M. Zachary n’en revenait pas.

— Rien ! Cependant, miss…

— Pas un mot de plus à ce sujet, je vous prie…

Miss Crach se leva, prouvant ainsi de façon péremptoire que l’incident était clos et qu’elle était décidée à borner là la conversation.

C’était une maîtresse femme ; M. Zachary la connaissait bien… ; il savait que personne, personne au monde ne la ferait revenir sur sa décision. Il reprit donc son sac de toile grise, poussa un profond soupir de découragement, salua la vieille fille et quitta le parloir.

— Quelle femme ! quelle femme ! murmurait-il en regagnant la rue, quel roc !