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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/16

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conquérant, moqueur qui en disait beaucoup !

— Tout le monde, c’est-à-dire… Oh ! non, pas tout le monde !

Là-dessus un grand éclat de rire qui montra toutes les perles dans leur monture de corail rose. Oh ! elles riaient franchement, gaiement, un vrai rire des grands jours…, un gentil petit rire de Noël à enchanter tous les génies présents, passés et à venir.

— C’est dommage cependant, continua la jeune fille ; enfin, il n’y faut plus penser…, je ne danserai pas demain. Voilà.

Et, lentement, bien lentement, elle dégrafa sa robe de bal, une si jolie robe ! avec une traîne, une traîne interminable qui lui donnait un petit air… ravissant, je vous jure.

Après bien des hésitations, Alise ôta sa robe de bal et la jeta sur le lit, puis elle prit au hasard un peignoir dans un coin, le passa vivement, à la diable, donna un coup de peigne à ses cheveux blonds, choisit une rose dans le vase et quitta sa chambre.