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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/244

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mouvement de recul ; un petit sourire indéchiffrable, consterné et ravi tout à la fois, glissa sur ses lèvres ; sans plus hésiter, elle se précipita vers l’entrée de la maisonnette : elle venait de découvrir son mari fumant tranquillement au coin du feu.

Tout s’expliquait.

Monsieur, ne pouvant fumer dans les appartements de sa femme « qui abhorrait ça », venait là, lorsque la tentation était trop forte, et fumait en cachette.

— Oh ! Georges, Georges… j’ai eu bien peur ! s’écria Madame, en se jetant dans les bras de son mari.

Il souriait.

— Mais, quoi, petite femme ?… qu’y a-t-il ?… Pourquoi viens-tu ainsi, par un pareil temps ? Que s’est-il passé ?

Une grande confusion serrait Madame à la gorge. Elle n’en laissa rien paraître ; elle reprit :

— Non, tiens, vois-tu… c’est mal de fumer quand tu m’avais juré que plus jamais, plus jamais…

Pris en flagrant délit, Monsieur ne songea pas à discuter.

— J’ai eu tort, je l’avoue… Pardon ! fit-il.

Et il serra sa petite femme contre son cœur, tandis qu’elle sanglotait :