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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/257

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Monsieur est désolé, mais ceci n’est pas possible.

Et il baise délicatement les petits cheveux follets qui frissonnent tout en haut de la nuque rose de Madame.

Alors, elle, se rejette, la tête sur l’épaule de son mari et, très câline, d’une voix basse, suppliante, pleine de caresses :

— Je voudrais tant te voir en robe et en toque !

Monsieur rit franchement :

« Là, vrai, s’il s’attendait à cela ! »

Madame se mord les lèvres, un peu piquée :

— Donc, tu ne veux pas, dis, c’est bien résolu ?

Monsieur rit toujours :

— La drôle de petite femme !

« Et c’est superbe, cette plaidoirie ; les stagiaires en sont dans l’émerveillement. Berthollet, que Madame est allé trouver le matin, à l’étude, lui en a lu des extraits ; il y a d’admirables périodes, d’une violence !… »

Et vous voulez, messieurs, que cette épouse, que cette mère, unie à un tel être, à un misérable qui, sans considération de la sainteté du mariage, sans souci de la foi jurée et de ce respect dû à la femme, respect dont les anciens Romains…

« Oh ! Madame a tout retenu : elle sait cela sur le bout des ongles il y est beaucoup question des anciens Romains. »