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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/326

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kermesse à grandes toilettes fantaisistes, les marchandes ayant chacune le costume du pays d’où s’importaient leurs articles. »

Et il railla doucement ces messieurs de la docte assemblée qui consentaient, de la meilleure grâce du monde, à céder une de leurs salles pour ce jeu puéril de jolies femmes, tandis qu’il savait, par exemple, certaine société savante très sérieuse à qui on la refusait impitoyablement depuis des années…

— Après cela, quand c’est pour les pauvres ! fit-il, en manière de conclusion, avec un plissement des lèvres, une manière de rouler les yeux toute pleine de sous-entendus.

« Et elle, allait-elle continuer à vivre comme cela, pour elle toute seule, sans qu’on la vît nulle part… à présent que son fils était rétabli… et tout à fait un homme, sapristi, puisqu’il avait quatre ans !… »

Madame répondit que le monde l’ennuyait… « Et puis, franchement la saison était finie. »

-Envolé, mort, l’hiver ! s’écria-t-elle gaiement, en montrant, du bout de sa cravache, les renoncules et les pâquerettes qui émaillaient l’émeraude des talus, le chaud rayon de soleil qui dansait devant eux, dans l’allée, et la verdure frêle des branches au-dessus de leurs têtes.