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Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/351

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qui vont suivre et où ce bonheur lui manquera !

Les hommes, est-ce que ça sait ? Est-ce que ça ressent ? Est-ce que ça souffre comme une mère ?

Mais, que de bonnes câlineries tout à l’heure, quand Monsieur n’y sera plus, que d’ineffables bêtises, à eux deux !… Comme elle va le gâter ?

Le pâtissier, d’abord ; il faut bien qu’il mange quelque chose avant d’entrer dans cette « caverne »… et il adore les pâtés chauds. Puis, le confiseur : elle lui remplira ses grandes poches de pralines ; Monsieur défend les bonbons, mais qu’importe ! — Il est par trop sévère, aussi !

Et elle a une vraie surprise lorsque, la voiture arrêtée, elle entend son mari, déjà dans la rue et qui s’éloigne, s’écrier, d’une voix qui n’est pas sa voix d’habitude, et avec un éclat de rire qui s’éteint dans une brusque toux oppressée :

— Mon cher petit garçon !

C’est fini : la porte de « cette caverne » s’est refermée sur l’enfant ; Madame rentre ; Monsieur est à ses affaires.

La maison est vide, effroyablement vide. Il n’est plus besoin de se contraindre ; personne ne viendra.

Et jetée sur une causeuse, la tête dans ses mains, la pauvre femme sanglote, elle crie ; les larmes